Belgian Church occupations
Belgian newspapers are presently full of reports of Church occupied by illegal immigrants - the san-papiers - who are seeking regularisation. Cathcon set out to investigate visiting four of the approximately twenty-five Churches said to be occupied. This is St Suzanne's Church. A tell-tale banner seems to indicate the Church is occupied. As I got out of the car, someone in another car, I think having seen the banner asks me if there is another Church nearby where they can attend the Saturday vigil Mass.
But the Church itself is not occupied; the smaller sign above directs you to a hall-crypt. The door is locked although there is noise inside. A notice on the door advices when it is possible for the san-papier to register.
The Belgian flag flies outside.
Inside the Church, a Mass proceeds in a side chapel with the usual collection of people of a certain age and class (a very unCatholic state of affairs). They are preparing the Church for a first Communion. The first pre-stressed concrete Church in Belgium; the shape of things to come.
The most terrible altar imaginable with pieces of bread inscribed with the name of the first communicants.
Hopefully, these graffiti breads were not accidentally consecrated
The "lecturn". Our Lord said "I will make you fishers of men". But this Church has had empty nets for ages. Circles of bread (!) "weigh down" the net.
First Communion as it once was, a precious memory for the pious soul.
Empty nets indeed ever since they abandoned the High Altar. They have pushed the Lord aside as he still resides in the tabernacle.
The same story at Our Lady of the Sacred Heart
where the "sans papiers" have occupied a parish library behind the Church. Maybe regretable but not the same as an occupation of a Church.
Our Lady of the Sacred Heart, pray for us!
The Church of the St Cure d'Ars turned out to be a parish school. It was clearly however under occupation.
Finally, at Our Lady Immaculate in a very rough part of town.
A baptism was under way.
The flowerpots (there were two) looked a bit out of place.
But at the back a pile of mattrasses ready for the occupation of the Church.
And three notice boards stacked neatly one in front of another.
It turns out the occupation starts at 22.00 in the evening and lasts until the next morning. Notice on the front door.
A devotion unapproved by ecclesiastical authority.
"Our Lady without Papers". The Church, however, given tacit approval to these occupations. Part of the deal seems to be avoid full occupations in order not to upset parishioners. The "sans papiers" even wanted to take over the Church in Louvain/ Leuven where St Peter Damiaan is buried and venerated. This fact wasn't a problem for the Church authorities but the lack of sanitary arrangements was. The "sans papiers" are now on the look out for another Church.
In Antwerp they have the support of the St Egidio Community. Enthusiam for this community who in 1968 wanted to set up a Franciscan monastery but were defeated not by the demands of Lady Poverty but the requirements for celibacy is not universally shared.
Currently, twenty five (approx.) Churches are said to be occupied although on the evidence above some possibly most will be Church premises. The latest occupation is said to be in Arlon. I visited the four Churches on Saturday, so maybe the "sans papiers" had made themselves a bit more scarce to avoid disturbing the vigil Mass. Ironic, that the Bishops of Belgium support the Church occupations; many in Boston will find this ironic given that the Archdiocese of Boston was less than charitable to occupations which sought to save Churches.
For more on the story.
See also Muslim group transforms chapel
Church of the Minimes
Church becomes tent city.
AND! The whole sorry tale as far as mid-April. The Basilica of St Christopher at Charleroi is now on its second occupation. Sorry in French
Début du mois d’août 2005 : Découverte d’un Protocole de Coopération, entre FEDASIL et l’Office des Etrangers, qui autorise les arrestations et les expulsions de demandeurs d’asile dans les centres ouverts.
Mardi 16 août 2005 : Occupation de la Basilique St. Christophe a Charleroi et grève de la faim. Cette action est menée par les résidants du centre ouvert de Jumet pour protester contre le protocole. A cette occasion, l’arrestation d’un demandeur d’asile togolais, ainsi un déploiement de service de police avec hélicoptère avait causé la réaction et la solidarité, surtout de la part du syndicat FGTB et du MOC de Charleroi.
Mardi 16 août 2005 : Rassemblement et conférence de presse devant le centre ouvert du Petit Château à Bruxelles pour dénoncer le Protocole et l’arrestation de plus de 70 personnes dans les centres. A cette occasion le mouvement demande l’arrêt des détentions et des expulsions, et la suppression du protocole.
Vendredi 26 août 2005 : Manifestation contre le protocole de coopération. Elle rassemble plus de 1000 personnes de partout en Belgique et revendique entre autres la suppression du Protocole et la régularisation des sans-papiers. Lors de cette manifestation, une délégation de sans-papiers de l’UDEP, de collectifs de soutiens et d’avocats est reçue par le directeur de FEDASIL, un représentant de l’Office des Etrangers et un membre du cabinet du ministre de l’intégration sociale Dupont, en charge de la gestion de FEDASIL. Suite à ces rencontres, ils promettent un moratoire de suspension concernant le Protocole.
Mercredi 14 septembre 2005 : Dédé Mutombo Kazadi, demandeur d’asile congolais et porte-parole de l’UDEP (Union pour la défense des sans-papiers ) est convoque par l’office des étrangers pour une prise de photo. Une fois sur place, lui et toute sa famille sont arrêtés et enfermés dans le centre 127bis. Le lendemain, Dédé commence une grève de la faim pour sa libération et celle de sa famille.
Lundi 19 septembre 2005 : Manifestation pour la libération de Dédé Mutombo devant l’Office des Etrangers. Plus de 300 personnes seront présentes, dont des membres de l’UDEP, des parlementaires politiques et des associations telle que la Ligue de Droits de l’Homme et le MRAX.
Samedi 24 septembre 2005 : 7ème Commémoration de la Mort de Semira Adamu. Plus de 150 organisations appellent à manifester à Bruxelles entre la Gare du nord et le centre ouvert du Petit Château, pour commémorer la mémoire de Semira et exiger l’arrêt des Expulsions, l’abolition des centres fermés et la régularisation des sans-papiers. Plus de 2.500 personnes se sont réunis lors de cette manifestation.
Lundi 26 septembre 2005 : Manifestation devant le palais de justice pour demander la libération de Dédé Mutombo Kazadi, toujours enfermé au 127 bis, avec risque d’expulsion.
Mardi 27 septembre 2005 : Libération du membre de l’UDEP Dédé Mutombo K. et de toute sa famille. Son dossier sera réexaminé par l’Office des étrangers et il recevra la recevabilité de sa demande d’asile et une carte orange. Le 29 septembre, une conférence de presse est organisée dans les locaux du centre culturel flamand De Pianofabriek à St. Gilles, pour annoncer sa libération.
Le 8 octobre 2005, Rassemblement devant l’ambassade du Maroc a Bruxelles pour manifester contre les massacres aux frontières de la forteresse européenne de Ceuta et Melilla.
Samedi 15 octobre 2005 : Rassemblement sur les marches de la Bourse de Bruxelles pour protester contre les massacres des réfugiés aux frontières espagnoles de Ceuta et Melilla au Maroc. Les organisateurs dénoncent la politique de l’Europe Forteresse et revendiquent la Libre circulation et installation des personnes.
Octobre 2005 : Reprise du Protocole de Coopération entre FEDASIL et l’Office des Etrangers, cette fois sous une autre forme et sous un autre nom ou "MODUS OPERANDI". Le mouvement réagit par rapport au Protocole et met en avant sa revendication pour la Régularisation de tous les sans-papiers.
Le 19 octobre 2005, l’UDEP Bruxelles occupe l’église St. Boniface a Ixelles.
Le 19 octobre 2005, une vingtaine de sans-papiers s’installent à l’église Saint-Boniface d’Ixelles, soutenus par le curé de la paroisse. Ils réclament la régularisation de tous les sans-papiers, l’arrêt des expulsions et une politique européenne de migration dans le respect des conventions internationales. Leur nombre augmente rapidement pour atteindre une cinquantaine.
Le 19 novembre 2005, 200 personnes manifeste de l’ambassade d’Espagne à l’église Saint-Boniface pour revendiquer le premier mois d’occupation. Reliant ainsi, 2 symboles de l’actualité du secteur de l’immigration. Au départ, l’ambassade d’Espagne pour rappeler la mort de plusieurs Africains aux frontières de l’Europe de CEUTA et MELILLA ces dernières semaines.
Le 25 novembre 2005, l’UDEP et les sans-papiers rejettent la proposition de réforme de la procédure d’asile du ministre de l’Intérieur Patrick Dewael et présentent une contre-proposition. Plusieurs partis politiques déposent des propositions de loi.
Le 4 décembre 2005, Manifestation de St. Nicolas devant le centre fermé 127bis à Steenokkerzeel, cette action symbolique de la fête des enfants est organisée pour dénoncer l’emprisonnement d’enfants. Les organisateurs dénoncent depuis longtemps cette réalité. Lors de la visite du centre par une délégation de parlementaires fédéraux et organisateurs plus de 70 enfants sont enfermés. Une réaction importante se poursuit pour dénoncer ces enfermements par des organisations telles que Amnesty Internationale entre autres.
Le samedi 7 janvier 2006, Le ministre de l’Intérieur Dewael, déclare dans « Gazet van Antwerpen », deux « petites idées » en matière de politique des étrangers ; la première, des sanctions auxquelles s’exposent ceux qui aident ou hébergent des personnes en séjour illégal sur le territoire belge en évoquant les dispositions prévues par l’article 77 et 77 bis de la loi de 1980 sur le statut administratif des étrangers, et ensuite indique son souhait d’instaurer une carte d’identité électronique comprenant des données biométriques (empreintes digitales, etc.) pour les seuls ressortissants étrangers - une initiative considérée par de nombreux défenseurs des droits de l’homme et des libertés individuelles comme un acte de stigmatisation et d’humiliation pour les personnes concernées. Suite a ces menaces plusieurs organisations tel que la CNCD et la Ligue des Droits de l’Homme préparent une pétition.
le 21 janvier 2006, Plus de 200 personnes manifestants, au départ du centre d’accueil pour réfugiés de Morlanwelz jusqu’à l’hôtel de Ville pour revendiquer la régularisation des sans-papiers.
Le 29 janvier, plus de 3000 personnes manifestent à Liège contre l’emprisonnement d’enfants et leurs parents dans les centres fermés. Cette action de protestation est organisée suite au nouveau projet du Ministre de l’Intérieur Dewael d’aménager des ailes spécifiques pour les familles dans les centres fermés de Vottem et Merskplas.
le 5 février, une manifestation est organisée devant le Centre Fermé de Merksplas pour dénoncer l’existence des centres, l’enfermement des enfants et solidariser avec deux membres de l’occupation de l’église St. Boniface, David et Vincent, arrêtés et emprisonnés à Merskplas.
Le 15 février la Communauté de Sant’Egidio organise une manifestation à Anvers avec plus de 5000 personnes pour demander une “amnistie humaine” (régularisation) pour les sans-papiers qui vivent dans le pays et sont intégrés
Le 22 février, 23 sans-papiers de l’église Saint-Boniface entament une grève de la faim après le refus de leur demande d’asile par l’Office des étrangers. Le lendemain, une réunion est organisée entre les sans-papiers et le directeur de l’Office des Etrangers qui propose de réexaminer leurs dossiers de demandes de régularisation.
Le samedi 25 févier, entre 7.000 et 10.000 personnes manifestent à Bruxelles sur l’initiative de l’UDEP pour demander la régularisation des sans-papiers. La soixantaine de sans-papiers de l’église Saint-Boniface annonce à leur tour le 1er mars leur volonté d’entamer une grève de la faim afin de rencontrer le ministre de l’Intérieur Patrick Dewael.
Le 8 mars, un militant syndical de la CSC, Pol Van Camp, décide de rejoindre les sans-papiers qui ont entamé une grève de la faim à Saint-Boniface. Les occupants de l’église Saint-Boniface, à l’exception de huit Iraniens, suspendent le 16 mars la grève de la faim après une rencontre avec le chef de cabinet du ministre de l’Intérieur, qui promet un réexamen des dossiers avant Pâques. La plupart d’entre eux obtiendront la régularisation de leur situation.
Le 29 mars, une vingtaine de sans-papiers occupent la basilique Saint Christophe à Charleroi pour protester contre la lenteur des procédures de régularisation. Une quarantaine avait déjà occupé la basilique en août 2005 pour protester contre des mesures d’expulsion qui étaient envisagées pour certains d’entre eux.
L’occupation de l’église Saint-Boniface prend fin le 31 mars 2006, soit après plus de cinq mois.
Le même jour, des Afghans qui avaient occupé l’église Sainte-Croix à Ixelles durant l’été 2003 décident de l’occuper à nouveau après un nouvel ordre de quitter le territoire, et ce malgré l’opposition du curé. Ils acceptent ensuite de se rendre dans un local paroissial mis à leur disposition.
Le 1er avril, les Afghans de l’église Sainte-Croix débutent une grève de la faim.
Le dimanche 2 avril, une vingtaine de sans-papiers iraniens occupent l’église Notre-Dame du Sacré-cœur à Etterbeek. Fin 2003, ils avaient mené une grève de la faim sur le site de l’ULB puis début 2004 à l’église des Minimes à Bruxelles. Ils demandent une régularisation de leur situation et de tous les sans papiers.
Le 3 avril, une dizaine de sans-papiers décident d’occuper l’église Sainte Elisabeth à Mons, soutenus par l’UDEP. Le lendemain, un rassemblement de sans-papiers est organisé à l’église Sainte-Elisabeth à Mons en soutien à l’occupation. Le 5 avril, le doyen de la collégiale Sainte-Waudru de Mons annonce son soutien à l’action des sans-papiers, avec des conditions à l’occupation.
A la basilique Saint-Christophe de Charleroi, 82 sans-papiers, hommes, femmes et enfants, occupent actuellement les lieux. Tous sauf deux sont menacés par un ordre de quitter le territoire.
A l’église Sainte-Croix d’Ixelles, certains Afghans ont entamé une grève de la soif. Le ministère de l’Intérieur a déclaré le 5 avril que la suspension de la prorogation des ordres de quitter le territoire était une erreur administrative. L’Office des étrangers a été chargé de réexaminer le dossier.
Le 5 avril, une centaine de sans-papiers ont été évacuée par la police alors qu’ils avaient l’intention d’occuper l’église du Parvis de Saint-Gilles afin de réclamer une régularisation de leur situation. Une nouvelle manifestation était prévue le 6 avril mais un arrêté de police interdisant tout rassemblement qui concerne les sans papiers a été pris par le bourgmestre faisant fonction de Saint-Gilles.
Le 7 avril, une vingtaine de grévistes de la faim Algériens et Mauritaniens, apparemment très déterminés, parmi eux des anciens de l’église du béguinage occupent l’ancien local de la fondation J. Gueux, avenue Demeur, en face de la maison communale de St Gilles.
Le 9 avril, une dizaine de sans papiers occupent l’église St. Joseph a Namur, cette Eglise se trouve au centre ville, en face de la maison communale de Namur.
Le lundi 10 avril, les réfugiés de Morlanwelz et d’autres sans papiers de la région occupent l’Eglise St. Joseph de la Louvière, soutenus par différentes organisations et syndicats.
Le lundi 10 avril, une conférence de presse est organisée dans l’église du Parvis de St. Gilles pour dénoncer l’attitude de la commune d’interdire des rassemblements de plus de 5 personnes sur le territoire de St. Gilles et demander au doyen de l’église de tenir ces promesses, a savoir ; une salle paroissiale à occuper. Plus de 300 personnes étaient présentes. Le même jour le Bourgmestre de St. Gilles retire son arrêté communal qui sanctionnait les rassemblements en faveur des sans papiers.
Le 12 avril, une septantaine de sans papiers se réfugient dans l’Eglise St. Antonius dans la ville de Gand.
Le 13 avril, une dizaine des sans papiers et résidents des centres ouverts de Belle Vue occupent l’Eglise de la ville de Erezée, dans la province du Luxembourg.
Le 13 avril, une dizaine des sans papiers essayent d’occuper les locaux du CIRE a Bruxelles, des pourparlers seront entamés et une possible occupation négociée est prévue.
Le 14 avril, 3 nouvelles occupations sont annoncées dans la province de Namur, la première dans les locaux du Centre Laïque, la deuxième dans la maison de l’évêché de Namur et pour la troisième dans une Mosquée de la Ville.
As the progressive Belgian daily Le Soir put it "Who is organising the "sans-papiers"?
But the Church itself is not occupied; the smaller sign above directs you to a hall-crypt. The door is locked although there is noise inside. A notice on the door advices when it is possible for the san-papier to register.
The Belgian flag flies outside.
Inside the Church, a Mass proceeds in a side chapel with the usual collection of people of a certain age and class (a very unCatholic state of affairs). They are preparing the Church for a first Communion. The first pre-stressed concrete Church in Belgium; the shape of things to come.
The most terrible altar imaginable with pieces of bread inscribed with the name of the first communicants.
Hopefully, these graffiti breads were not accidentally consecrated
The "lecturn". Our Lord said "I will make you fishers of men". But this Church has had empty nets for ages. Circles of bread (!) "weigh down" the net.
First Communion as it once was, a precious memory for the pious soul.
Empty nets indeed ever since they abandoned the High Altar. They have pushed the Lord aside as he still resides in the tabernacle.
The same story at Our Lady of the Sacred Heart
where the "sans papiers" have occupied a parish library behind the Church. Maybe regretable but not the same as an occupation of a Church.
Our Lady of the Sacred Heart, pray for us!
The Church of the St Cure d'Ars turned out to be a parish school. It was clearly however under occupation.
Finally, at Our Lady Immaculate in a very rough part of town.
A baptism was under way.
The flowerpots (there were two) looked a bit out of place.
But at the back a pile of mattrasses ready for the occupation of the Church.
And three notice boards stacked neatly one in front of another.
It turns out the occupation starts at 22.00 in the evening and lasts until the next morning. Notice on the front door.
A devotion unapproved by ecclesiastical authority.
"Our Lady without Papers". The Church, however, given tacit approval to these occupations. Part of the deal seems to be avoid full occupations in order not to upset parishioners. The "sans papiers" even wanted to take over the Church in Louvain/ Leuven where St Peter Damiaan is buried and venerated. This fact wasn't a problem for the Church authorities but the lack of sanitary arrangements was. The "sans papiers" are now on the look out for another Church.
In Antwerp they have the support of the St Egidio Community. Enthusiam for this community who in 1968 wanted to set up a Franciscan monastery but were defeated not by the demands of Lady Poverty but the requirements for celibacy is not universally shared.
Currently, twenty five (approx.) Churches are said to be occupied although on the evidence above some possibly most will be Church premises. The latest occupation is said to be in Arlon. I visited the four Churches on Saturday, so maybe the "sans papiers" had made themselves a bit more scarce to avoid disturbing the vigil Mass. Ironic, that the Bishops of Belgium support the Church occupations; many in Boston will find this ironic given that the Archdiocese of Boston was less than charitable to occupations which sought to save Churches.
For more on the story.
See also Muslim group transforms chapel
Church of the Minimes
Church becomes tent city.
AND! The whole sorry tale as far as mid-April. The Basilica of St Christopher at Charleroi is now on its second occupation. Sorry in French
Début du mois d’août 2005 : Découverte d’un Protocole de Coopération, entre FEDASIL et l’Office des Etrangers, qui autorise les arrestations et les expulsions de demandeurs d’asile dans les centres ouverts.
Mardi 16 août 2005 : Occupation de la Basilique St. Christophe a Charleroi et grève de la faim. Cette action est menée par les résidants du centre ouvert de Jumet pour protester contre le protocole. A cette occasion, l’arrestation d’un demandeur d’asile togolais, ainsi un déploiement de service de police avec hélicoptère avait causé la réaction et la solidarité, surtout de la part du syndicat FGTB et du MOC de Charleroi.
Mardi 16 août 2005 : Rassemblement et conférence de presse devant le centre ouvert du Petit Château à Bruxelles pour dénoncer le Protocole et l’arrestation de plus de 70 personnes dans les centres. A cette occasion le mouvement demande l’arrêt des détentions et des expulsions, et la suppression du protocole.
Vendredi 26 août 2005 : Manifestation contre le protocole de coopération. Elle rassemble plus de 1000 personnes de partout en Belgique et revendique entre autres la suppression du Protocole et la régularisation des sans-papiers. Lors de cette manifestation, une délégation de sans-papiers de l’UDEP, de collectifs de soutiens et d’avocats est reçue par le directeur de FEDASIL, un représentant de l’Office des Etrangers et un membre du cabinet du ministre de l’intégration sociale Dupont, en charge de la gestion de FEDASIL. Suite à ces rencontres, ils promettent un moratoire de suspension concernant le Protocole.
Mercredi 14 septembre 2005 : Dédé Mutombo Kazadi, demandeur d’asile congolais et porte-parole de l’UDEP (Union pour la défense des sans-papiers ) est convoque par l’office des étrangers pour une prise de photo. Une fois sur place, lui et toute sa famille sont arrêtés et enfermés dans le centre 127bis. Le lendemain, Dédé commence une grève de la faim pour sa libération et celle de sa famille.
Lundi 19 septembre 2005 : Manifestation pour la libération de Dédé Mutombo devant l’Office des Etrangers. Plus de 300 personnes seront présentes, dont des membres de l’UDEP, des parlementaires politiques et des associations telle que la Ligue de Droits de l’Homme et le MRAX.
Samedi 24 septembre 2005 : 7ème Commémoration de la Mort de Semira Adamu. Plus de 150 organisations appellent à manifester à Bruxelles entre la Gare du nord et le centre ouvert du Petit Château, pour commémorer la mémoire de Semira et exiger l’arrêt des Expulsions, l’abolition des centres fermés et la régularisation des sans-papiers. Plus de 2.500 personnes se sont réunis lors de cette manifestation.
Lundi 26 septembre 2005 : Manifestation devant le palais de justice pour demander la libération de Dédé Mutombo Kazadi, toujours enfermé au 127 bis, avec risque d’expulsion.
Mardi 27 septembre 2005 : Libération du membre de l’UDEP Dédé Mutombo K. et de toute sa famille. Son dossier sera réexaminé par l’Office des étrangers et il recevra la recevabilité de sa demande d’asile et une carte orange. Le 29 septembre, une conférence de presse est organisée dans les locaux du centre culturel flamand De Pianofabriek à St. Gilles, pour annoncer sa libération.
Le 8 octobre 2005, Rassemblement devant l’ambassade du Maroc a Bruxelles pour manifester contre les massacres aux frontières de la forteresse européenne de Ceuta et Melilla.
Samedi 15 octobre 2005 : Rassemblement sur les marches de la Bourse de Bruxelles pour protester contre les massacres des réfugiés aux frontières espagnoles de Ceuta et Melilla au Maroc. Les organisateurs dénoncent la politique de l’Europe Forteresse et revendiquent la Libre circulation et installation des personnes.
Octobre 2005 : Reprise du Protocole de Coopération entre FEDASIL et l’Office des Etrangers, cette fois sous une autre forme et sous un autre nom ou "MODUS OPERANDI". Le mouvement réagit par rapport au Protocole et met en avant sa revendication pour la Régularisation de tous les sans-papiers.
Le 19 octobre 2005, l’UDEP Bruxelles occupe l’église St. Boniface a Ixelles.
Le 19 octobre 2005, une vingtaine de sans-papiers s’installent à l’église Saint-Boniface d’Ixelles, soutenus par le curé de la paroisse. Ils réclament la régularisation de tous les sans-papiers, l’arrêt des expulsions et une politique européenne de migration dans le respect des conventions internationales. Leur nombre augmente rapidement pour atteindre une cinquantaine.
Le 19 novembre 2005, 200 personnes manifeste de l’ambassade d’Espagne à l’église Saint-Boniface pour revendiquer le premier mois d’occupation. Reliant ainsi, 2 symboles de l’actualité du secteur de l’immigration. Au départ, l’ambassade d’Espagne pour rappeler la mort de plusieurs Africains aux frontières de l’Europe de CEUTA et MELILLA ces dernières semaines.
Le 25 novembre 2005, l’UDEP et les sans-papiers rejettent la proposition de réforme de la procédure d’asile du ministre de l’Intérieur Patrick Dewael et présentent une contre-proposition. Plusieurs partis politiques déposent des propositions de loi.
Le 4 décembre 2005, Manifestation de St. Nicolas devant le centre fermé 127bis à Steenokkerzeel, cette action symbolique de la fête des enfants est organisée pour dénoncer l’emprisonnement d’enfants. Les organisateurs dénoncent depuis longtemps cette réalité. Lors de la visite du centre par une délégation de parlementaires fédéraux et organisateurs plus de 70 enfants sont enfermés. Une réaction importante se poursuit pour dénoncer ces enfermements par des organisations telles que Amnesty Internationale entre autres.
Le samedi 7 janvier 2006, Le ministre de l’Intérieur Dewael, déclare dans « Gazet van Antwerpen », deux « petites idées » en matière de politique des étrangers ; la première, des sanctions auxquelles s’exposent ceux qui aident ou hébergent des personnes en séjour illégal sur le territoire belge en évoquant les dispositions prévues par l’article 77 et 77 bis de la loi de 1980 sur le statut administratif des étrangers, et ensuite indique son souhait d’instaurer une carte d’identité électronique comprenant des données biométriques (empreintes digitales, etc.) pour les seuls ressortissants étrangers - une initiative considérée par de nombreux défenseurs des droits de l’homme et des libertés individuelles comme un acte de stigmatisation et d’humiliation pour les personnes concernées. Suite a ces menaces plusieurs organisations tel que la CNCD et la Ligue des Droits de l’Homme préparent une pétition.
le 21 janvier 2006, Plus de 200 personnes manifestants, au départ du centre d’accueil pour réfugiés de Morlanwelz jusqu’à l’hôtel de Ville pour revendiquer la régularisation des sans-papiers.
Le 29 janvier, plus de 3000 personnes manifestent à Liège contre l’emprisonnement d’enfants et leurs parents dans les centres fermés. Cette action de protestation est organisée suite au nouveau projet du Ministre de l’Intérieur Dewael d’aménager des ailes spécifiques pour les familles dans les centres fermés de Vottem et Merskplas.
le 5 février, une manifestation est organisée devant le Centre Fermé de Merksplas pour dénoncer l’existence des centres, l’enfermement des enfants et solidariser avec deux membres de l’occupation de l’église St. Boniface, David et Vincent, arrêtés et emprisonnés à Merskplas.
Le 15 février la Communauté de Sant’Egidio organise une manifestation à Anvers avec plus de 5000 personnes pour demander une “amnistie humaine” (régularisation) pour les sans-papiers qui vivent dans le pays et sont intégrés
Le 22 février, 23 sans-papiers de l’église Saint-Boniface entament une grève de la faim après le refus de leur demande d’asile par l’Office des étrangers. Le lendemain, une réunion est organisée entre les sans-papiers et le directeur de l’Office des Etrangers qui propose de réexaminer leurs dossiers de demandes de régularisation.
Le samedi 25 févier, entre 7.000 et 10.000 personnes manifestent à Bruxelles sur l’initiative de l’UDEP pour demander la régularisation des sans-papiers. La soixantaine de sans-papiers de l’église Saint-Boniface annonce à leur tour le 1er mars leur volonté d’entamer une grève de la faim afin de rencontrer le ministre de l’Intérieur Patrick Dewael.
Le 8 mars, un militant syndical de la CSC, Pol Van Camp, décide de rejoindre les sans-papiers qui ont entamé une grève de la faim à Saint-Boniface. Les occupants de l’église Saint-Boniface, à l’exception de huit Iraniens, suspendent le 16 mars la grève de la faim après une rencontre avec le chef de cabinet du ministre de l’Intérieur, qui promet un réexamen des dossiers avant Pâques. La plupart d’entre eux obtiendront la régularisation de leur situation.
Le 29 mars, une vingtaine de sans-papiers occupent la basilique Saint Christophe à Charleroi pour protester contre la lenteur des procédures de régularisation. Une quarantaine avait déjà occupé la basilique en août 2005 pour protester contre des mesures d’expulsion qui étaient envisagées pour certains d’entre eux.
L’occupation de l’église Saint-Boniface prend fin le 31 mars 2006, soit après plus de cinq mois.
Le même jour, des Afghans qui avaient occupé l’église Sainte-Croix à Ixelles durant l’été 2003 décident de l’occuper à nouveau après un nouvel ordre de quitter le territoire, et ce malgré l’opposition du curé. Ils acceptent ensuite de se rendre dans un local paroissial mis à leur disposition.
Le 1er avril, les Afghans de l’église Sainte-Croix débutent une grève de la faim.
Le dimanche 2 avril, une vingtaine de sans-papiers iraniens occupent l’église Notre-Dame du Sacré-cœur à Etterbeek. Fin 2003, ils avaient mené une grève de la faim sur le site de l’ULB puis début 2004 à l’église des Minimes à Bruxelles. Ils demandent une régularisation de leur situation et de tous les sans papiers.
Le 3 avril, une dizaine de sans-papiers décident d’occuper l’église Sainte Elisabeth à Mons, soutenus par l’UDEP. Le lendemain, un rassemblement de sans-papiers est organisé à l’église Sainte-Elisabeth à Mons en soutien à l’occupation. Le 5 avril, le doyen de la collégiale Sainte-Waudru de Mons annonce son soutien à l’action des sans-papiers, avec des conditions à l’occupation.
A la basilique Saint-Christophe de Charleroi, 82 sans-papiers, hommes, femmes et enfants, occupent actuellement les lieux. Tous sauf deux sont menacés par un ordre de quitter le territoire.
A l’église Sainte-Croix d’Ixelles, certains Afghans ont entamé une grève de la soif. Le ministère de l’Intérieur a déclaré le 5 avril que la suspension de la prorogation des ordres de quitter le territoire était une erreur administrative. L’Office des étrangers a été chargé de réexaminer le dossier.
Le 5 avril, une centaine de sans-papiers ont été évacuée par la police alors qu’ils avaient l’intention d’occuper l’église du Parvis de Saint-Gilles afin de réclamer une régularisation de leur situation. Une nouvelle manifestation était prévue le 6 avril mais un arrêté de police interdisant tout rassemblement qui concerne les sans papiers a été pris par le bourgmestre faisant fonction de Saint-Gilles.
Le 7 avril, une vingtaine de grévistes de la faim Algériens et Mauritaniens, apparemment très déterminés, parmi eux des anciens de l’église du béguinage occupent l’ancien local de la fondation J. Gueux, avenue Demeur, en face de la maison communale de St Gilles.
Le 9 avril, une dizaine de sans papiers occupent l’église St. Joseph a Namur, cette Eglise se trouve au centre ville, en face de la maison communale de Namur.
Le lundi 10 avril, les réfugiés de Morlanwelz et d’autres sans papiers de la région occupent l’Eglise St. Joseph de la Louvière, soutenus par différentes organisations et syndicats.
Le lundi 10 avril, une conférence de presse est organisée dans l’église du Parvis de St. Gilles pour dénoncer l’attitude de la commune d’interdire des rassemblements de plus de 5 personnes sur le territoire de St. Gilles et demander au doyen de l’église de tenir ces promesses, a savoir ; une salle paroissiale à occuper. Plus de 300 personnes étaient présentes. Le même jour le Bourgmestre de St. Gilles retire son arrêté communal qui sanctionnait les rassemblements en faveur des sans papiers.
Le 12 avril, une septantaine de sans papiers se réfugient dans l’Eglise St. Antonius dans la ville de Gand.
Le 13 avril, une dizaine des sans papiers et résidents des centres ouverts de Belle Vue occupent l’Eglise de la ville de Erezée, dans la province du Luxembourg.
Le 13 avril, une dizaine des sans papiers essayent d’occuper les locaux du CIRE a Bruxelles, des pourparlers seront entamés et une possible occupation négociée est prévue.
Le 14 avril, 3 nouvelles occupations sont annoncées dans la province de Namur, la première dans les locaux du Centre Laïque, la deuxième dans la maison de l’évêché de Namur et pour la troisième dans une Mosquée de la Ville.
As the progressive Belgian daily Le Soir put it "Who is organising the "sans-papiers"?
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